Mali: le M5-RFP se dit prêt à travailler avec la junte pour «une transition républicaine»
Le 23 novembre dernier, la petite Zoé âgée de 7 mois a été enlevée en l’absence de ses parents, par sa nounou, Koffi Aya Anne. Après deux jours d’investigations, la police criminelle a réussi à interpeller la ravisseuse, dans le campement de Gbalebonou dans le département de Sinfra. Donnant les raisons qui l’ont poussée à kidnapper Zoé, la nounou avoue, avoir agi par amour. ‘’ C’est parce qu’elle me plaît que je l’ai enlevée ‘’, a-t-elle indiqué avant d’ajouter qu’elle est incapable de procréer.
Le dimanche 24 novembre 2019, des images d’une enfant enlevée par sa nounou, ont circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’émoi des internautes. La Direction de la Police criminelle saisie par les parents de la petite, lance un appel sur la plateforme en ligne « Police Secours », afin de la retrouver. Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 novembre 2019, Diabaté Zoé Zeynab a été retrouvée dans le campement de Gbalebonou, département de Sinfra, où Koffi Aya Anne, la nounou ravisseuse, âgée de 21 ans s’est retranchée avec elle.
« Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’attendais un enfant quand j’ai fait une chute et je suis tombée. A l’hôpital, les médecins ont dit que je ne pouvais plus avoir d’enfant. Je ne voulais pas faire du mal à l’enfant. J’ai mal fait, je le regrette » a déclaré Koffi Aya, après son arrestation.
Poursuivant, la jeune dame a expliqué les circonstances de l’enlèvement. « C’était vers 05h30 que je suis sortie avec l’enfant. Quand je passais le gardien était devant la porte, mais il a pensé que j’allais à la boutique acheter quelque chose » a-t-elle expliqué.
Le directeur par intérim de la Police criminelle a pour sa part profité de l’occasion pour lancer un appel aux parents, surtout pendant cette période de fin d’année. « Nous demandons aux parents de veiller sur leurs enfants et d’être très vigilants. Il est important qu’ils aient l’identité complète du personnel de maison, connaitre leurs domiciles et leurs parents en cas de besoin. Et lorsqu’un cas d’enlèvement survient, il faut immédiatement saisir les services de police et de gendarmerie ». S’adressant aux « maisons de placement de nounou », il leur a été demandé de « prendre des dispositions afin d’identifier toutes les filles qui viennent se présenter pour un emploi, afin d’éviter ce genre de cas ».
La petite Zeynab se porte bien et est à ce jour auprès de ses parents, heureux d’avoir retrouvé leur enfant. La nounou est quant à elle aux mains de la police criminelle.