Election à la FIF : Voici pourquoi Didier Drogba n’a aucun problème de parrainage

Didier Drogba peut remercier le ciel. Toutes les stratégies mises en place pour l’écarter de la course à la présidence sont en train d’être déjouées
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il est acquis que le principe des doubles parrainages est aujourd’hui admis par la FIF puisque les textes étant silencieux, tout le monde s’est soumis au principe selon lequel ce qui n’est pas interdit est permis.

La FIFA ayant ratifié les statuts de la FIF comme non contraires à ses statuts à ce jour, aucun problème ne se pose sur ce point.

Maintenant, le point de discordance est le parrainage donné par deux personnes d’une même association.

Tels sont les cas des parrainages donnés par l’Africa Sport d’Abidjan et l’AMAFCI (Amicale des arbitres de football de Côte d’Ivoire : ndlr). Lequel doit donc prévaloir sur l’autre au regard de la loi sur les associations ?
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Pour l’Africa Sport d’Abidjan, Alexis Vagba se prévaut d’un protocole d’accord qui fait de lui le président du Comité exécutif de l’Africa, Antoine Bahi étant le président de la section football. Ce qu’il omet de dire cependant, c’est que le protocole exige que chaque acte qui engage le club soit revêtu de leurs signatures, tous les deux. Malgré la violation des termes du protocole qu’elle a elle-même imposé aux deux belligérants, la FIF a toujours accepté des actes revêtus de la seule signature de Alexis Vagba. Tel est le cas du parrainage qui a été donné au sieur Sory Diabaté (en mars 2020 : ndlr), en dehors de la période électorale, qui ne comporte que la seule signature de Alexis Vagba, toute chose qui en fait un acte nul au regard du protocole signé.

En face, nous avons un parrainage (celui donné à Didier Drogba ) qui a été donné par une AGO (organe suprême et souverain de toute association) régulièrement convoquée, qui a réuni le quorum nécessaire à la validation de ses résolutions, par le canal du président élu du nouveau Comité exécutif. Les procès-verbaux de cette AGO ont été notifiés à la Fif par le canal de son secrétaire exécutif, Sam Etiassé , qui les a gardé par devers lui et a délibérément omis de les produire à la Commission électorale, laquelle a conclu, dans ses délibérations, qu’en l’absence de toute nouvelle liste de membres engageant l’association, elle estime que seul Antoine Bahi est habilité à représenter l’Africa.

Il en va de même pour l’AMAFCI. Nous avons un président provisoire (Souleymane Coulibaly) qui a été désigné par une AG extraordinaire (et non élu, seule l’AG élective peut élire un président et elle est mise en place par une AGO) pour terminer le mandat du président démissionnaire, Aboubacar Sharaf, et organiser des élections pour élire les nouveaux organes dirigeants.

La fin de l’intérim de Coulibaly Souleymane était octobre 2019.

Depuis octobre, fin de son mandat, il refuse d’organiser l’AGO, nonobstant les relances des membres, se maintenant ainsi dans l’illégalité.

C’est ce président, sans aucune légitimité, qui donne son parrainage à Sory Diabaté, toujours en dehors de la période électorale, en convoquant en catimini moins de 2/4 des membres de l’association. Toute chose qui a donné lieu à une pétition signée par 343 arbitres. Au cours de l’AGE, convoquée par plus des 2/3 des arbitres, soit 286 membres, celle-ci a décidé de mettre sur place un comité de pilotage et en a désigné comme président Roland Danon avec pour mission de préparer l’AGO et de donner leur parrainage à Didier Drogba.

Le PV de cette AGE a été notifié à la Fif, toujours par le canal de son secrétaire exécutif, Sam Etiassé, qui a omis délibérément de les produire à la Commission électorale, laquelle bien évidemment a conclu qu’un comité de pilotage ne pouvait se substituer à une AGE.

Si Sam Etiassé avait produit le PV de l’AGE des arbitres, la Commission électorale aurait compris qu’en réalité, le Comité de pilotage était l’émanation de l’AGE et que Roland Danon était seul habilité à parler de l’Amafci, tout comme Antoine Bahi , au nom de l’Africa.

Ce qu’il faut en définitive retenir, c’est que Sam Etiassé, secrétaire exécutif de la FIF, et secrétaire de la Commission électorale a délibérément ou en complicité, trompé la vigilance de la Commission, en ne produisant pas aux débats les PV des AGE de l’Africa et de l’AMAFCI, indiquant les nouvelles personnes habilitées à engager ces deux associations, et qui ont donc la légitimité pour donner des parrainages.

admin

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