Inondation en Afrique de l’ouest : Des experts en conclave à Abidjan pour la recherche de solutions

Au nombre de 55 dont 45 de la Côte d’Ivoire et 10 du Burkina Faso, Sénégal, Niger, ces acteurs de la recherche et des Organisations non gouvernementales, ont fait l’état des connaissances sur les risques présents et futurs d’inondations dans les capi
Chaque année, les citoyens ouest-africains font face à des pluies torrentielles qui aboutissent à des inondations aux conséquences désastreuses. Pour prévenir ces catastrophes, des experts en la matière se sont réunis du 17 au 18 septembre 2020 au pôle scientifique de l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Bingerville. Issus de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina-Faso et du Niger, ces experts entendent fournir des informations climatiques sur les vulnérabilités des villes ouest-africaines, et particulièrement, sur la réduction des risques d’occurrences d’inondations dans les villes d’Abidjan, de Dakar de Ouagadougou et de Niamey.

Au nombre de 55 dont 45 de la Côte d’Ivoire et 10 du Burkina Faso, Sénégal, Niger, ces acteurs de la recherche et des Organisations non gouvernementales, ont fait l’état des connaissances sur les risques présents et futurs d’inondations dans les capitales ouest-africaines. Il ressort que les villes ouest-africaines sont vulnérables des inondations en raison de l’urbanisation non maitrisée, du changement climatique, et de l’incivisme des populations qui se traduit par la construction sur les voies d’assainissement, et le déversement les ordures dans les caniveaux.

Les causes connues, les participants de l’atelier proposent de mettre sur pied un système multisectoriel regroupant des ministères et Ong, à l’effet de traiter les questions du respect du schéma directeur de l’urbanisme et de la sensibilisation des populations.

« Il faut que cela soit murement pensé de sorte à pouvoir maitriser l’urbanisation. La population doit suffisamment être sensibilisée de sorte à ce qu’elle soit éco-citoyen. Il ne faudrait pas qu’elle mène des activités qui vont concourir à augmenter les effets néfastes des pluies diluviennes. S’agissant du changement climatique, c’est une approche globale internationale qui voudrait que certaines stratégies soient menées pour réduire le changement climatique. », propose Brou Kouakou Eric Olivier, sous-directeur de la coordination des opérations à l’Office nationale de la protection civile de Côte d’Ivoire. Qui interpelle les collectivités territoriales sur leur rôle dans le processus de changement de comportement des populations.
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« Les collectivités territoriales sont les premiers acteurs à être en contact avec la population. Il faut qu’elles sensibilisent la population sur les actions qui pourraient engendrées les inondations afin de minimiser les effets. », a ajouté Brou Kouakou Eric Olivier.

Pour Docteur Touré Evelyne, de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Cocody, il faut agir vite. L’accord de Paris prévoyant des niveaux de réchauffements climatiques de l’ordre de 1.5 et 2 °C, elle craint que les villes ouest-africaines soient sous les eaux dans les années à venir.

« Avec le changement climatique, les projections montrent qu’on aura des évènements extrêmes dont les inondations. On constate que les inondations sont récurrentes dans nos villes ouest africaines. On enregistre des morts chaque année. L’accord de Paris prévoit l’augmentation d’un réchauffement global de 1.5 ou 2° C. Comment vont se comporter ces évènements extrêmes et quelles solutions on peut apporter. Nous invitons les populations, à avoir un peu plus de civisme. L’une des solutions serait de prévoir lors de l’urbanisation, des espaces verts qui pourront regorger les eaux fluviales. Aussi avoir un tri de déchets solides et plastiques pour éviter qu’ils obstruent les caniveaux. La transformation des déchets pourrait aider à la gestion des inondations. Nous sommes tous partie prenantes et victimes des inondations, donc, il faut tout faire pour réduire les effets néfastes des catastrophes. », a martelé Docteur Touré Evelyne.

Faut-il, le rappeler, cette rencontre s’est tenue dans le cadre du projet FlOod Risk Reduction under Paris Agreement (FLORR-PA). Financé par le Climate Research For Developpement (CR4D), cet atelier avait pour but de fournir des informations climatiques sur les vulnérabilités, et particulièrement, sur la réduction des risques d’occurrences d’inondations dans les villes d’Abidjan, de Dakar et Ouagadougou et de Niamey.

admin

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