Mali: le M5-RFP se dit prêt à travailler avec la junte pour «une transition républicaine»
La Police Nationale a arrêté un Tunisien, pour avoir agressé des agents des forces de l’ordre dans l’exercice de leur fonction à Marcory (Abidjan) le mercredi 26 février 2020. La scène a été filmée et postée sur les réseaux sociaux.
La scène s’est produite suite à un accident de voie publique tôt le matin le mercredi 26 février dans la commune de Marcory, près de la Paroisse Notre Dame de Bietry. Le ressortissant tunisien, au volant d’une berline lancée à toute vitesse, a percuté l’arrière d’un car de transport d’élèves à une intersection. « Il conduisait en état d’ivresse », apprend RTI Info de source policière. Les images d’une caméra de surveillance permettent de mesurer la violence du choc.
La police et les pompiers immédiatement alertés, arrivent sur les lieux pour porter assistance aux blessés et les mettre en sécurité. Sur place, comme le montre la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit un policier face au conducteur de la berline à l’origine de l’accident. On n’entend pas clairement ce qu’ils se disent, mais contre toute attente, l’agent reçoit une gifle, puis une deuxième de l’homme au téléphone et très agité. Il s’en suit une lutte au cours de laquelle les forces de l’ordre réussissent à maitriser et immobiliser l’indélicat gifleur sous le regard des badauds qui voient en cela une défiance envers une autorité.
« Le mis en cause a été immédiatement maîtrisé, interpellé et conduit dans un service de Police. Il sera déféré devant les tribunaux pour répondre de ses actes », annonce la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) dans une publication via son compte Facebook, rappelant qu’il est « formellement interdit d’agresser verbalement et ou physiquement un agent de Police, sous peine de sanctions pénales ».
Ce jeudi 27 février, Le Directeur Général de la Police Nationale a reçu à son cabinet, l’agent de Police qui a subi l’agression. Il a été félicité pour son sang-froid, son professionnalisme et surtout pour le fait qu’il ait soustrait son agresseur des griffes de la population en furie.