Mali: le M5-RFP se dit prêt à travailler avec la junte pour «une transition républicaine»
La servante et le vigile mis aux arrêts ne répondent pas aux questions des enquêteurs (Ph d’archives)
La servante et le vigile arrêtés dans l’affaire du vol portant sur la somme de 40 millions de francs cfa d’un opérateur économique, à la Riviera (commune de Cocody), ont subitement ‘’perdu’’ l’usage de la parole au fond de leur cellule, en prison.
C’est curieux, cette affaire. La servante et le superviseur des vigiles suspectés dans le vol portant sur la somme de 40 millions de francs cfa dans la chambre d’un opérateur économique, à la Riviera, dans la commune de Cocody (Abidjan), ont opté pour la loi de l’omerta. Plus prosaïquement, on dira qu’ils sont devenus ‘’bobos’’ et refusent de montrer où le pognon a été gardé.
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En effet, à en croire le confrère Allo Police, la servante qui a été arrêtée à la suite du vol sans effraction au domicile de son patron et le superviseur des vigiles entretiennent des relations amoureuses qui ont été mises au grand jour lors de l’enquête. Rien que par les nombreux coups de fils et les échanges de messages (SMS) entre les deux, les fins limiers ont découvert qu’ils « sont un couple très amoureux et qui seraient devenus encore plus solidaires dans le mal ».
Et c’est la servante qui est la première à ‘’perdre’’ l’usage de la parole, après son arrestation. Elle est restée muette comme une carpe aux nombreuses questions qui lui ont été posées. Et selon le confrère, c’est à quelques heures de son déferrement à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) qu’elle a retrouvé « miraculeusement la voix » pour citer son copain vigile.
Curieusement, ce dernier, mis aux arrêts, est aussi devenu ‘’bobo’’, comme si la servante lui avait passé le message. A en croire Allo Police, le couple sur qui pèsent de lourds soupçons réfléchit dans sa cellule depuis une semaine.
Pour rappel, ce vol portant sur la somme de 40 millions de francs cfa a été commis au début du mois de septembre 2020, en l’absence de la victime, un opérateur économique exerçant dans le bâtiment et les travaux publics. Dans un premier temps, la servante qui vit sous le toit de son patron, depuis plus de deux ans, a tenté de nier les faits avant que les enquêteurs ne la confondent plus tard.